ÉTÉ 2011 | TOTE BAGS FP&CF



On ne s'en rend pas forcément compte mais c'est bientôt l'été !  
et à cette saison, on a toujours besoin d'un sac léger pour ranger ses bières et autres affaires. Du coup, les Éditions FP&CF ont pris les devants et ont sérigraphié ces superbes sacs en coton colorés.

Ils sont vendus 4 euros pièce. Les fonds récoltés nous permettront de publier de nouveaux projets sur lesquels nous travaillons actuellement.

De meilleures photos très prochainement !

AMPUTREX

J'en ai parlé il y a plusieurs mois, la galerie d'Amputrex regorge de choses étranges et captivantes.

Florilège récent :









__________________________________________________________________________________


Sinon, je découvre la "revue" que Douglas Stockdale a consacré au zine de Valeria Cherchi que je présentais ici hier

Son texte s'attache à "décrire" la publication, à grands renforts d'images romancées et de supputations narratives, allant même jusqu'à convoquer Alfred Hitchcock en personne !

Que le travail de Valeria Cherchi et des éditions Aalphabet soit reconnu, je trouve ça très bien, et encourageant pour eux, mais ce genre de commentaire ne m'ont jamais vraiment séduit. Chaque livre chroniqué est l'occasion de s'échapper en des tournures romanesques qui n'ont rien à voir avec la réalité de l'édition dont il est question, et chacune des chroniques donnent l'illusion que tous les travaux ont la même importance et le même intéret.

Il est parfois nécessaire de faire appel à des souvenirs personnels, ou à d'autres univers, pour parler d'un travail artistique, mais, à mon sens, l'utilisation récurrente et abusive de qualificatif poétique nuit grandement à la qualité de la critique. Il est souvent ennuyeux de lire un texte qui parle de tout sauf du sujet dont il est question.
Douglas Stockdale écrit bien, et ses "critiques" sont souvent justes et bien renseignées, mais la sur-interprétation de "moments", et autres situations "capturées" par la photographie, rend en général inefficace les lignes qu'il consacre aux publications qu'il reçoit.

J'ai été quelque peu surpris par la teneur de ses propos au sujet du travail de Cherchi, ce qui ne signifie en rien que je ne trouve pas d’intérêt à lire les autres chroniques de Stockdale...

Une précision pas si inutile à mon avis vu qu'en matière d'édition, le cercle restreint des passionnés à vite fait d'interpréter de travers les propos qui dépassent l'entendement commun.

DISTRESS | STÉPHANE DUROY


Ce livre nous a été offert par Gwinzegal en notre qualité de membres de leur association. Je vous invite d'ailleurs à soutenir cette structure qui édite des livres de grande qualité, produit des expositions toutes aussi exigeantes et collabore avec de nombreuses institutions photo de part le monde.



Le livre (très bien imprimé) présente un recueil de photos couleur et noir et blanc, prises entre 1971 et 1992 au Royaume-Uni, en Irlande et en Bretagne, par Stéphane Duroy, membre de l'Agence VU'.

"Distress" est une sorte de "description de la condition humaine, de ses frustrations interminables , entre ennui et résignation, (qui) réactualise les injustices profondes qui, tout au long du 20 ème siècle, ont plongé les peuples européens dans une tragédie sans fin". (extrait d'un texte de Stéphane Duroy, Berlin, décembre 2010).  





Stéphane était intervenu en septembre dernier au sujet de ce livre, lors du colloque Livre, imprimé et photographie, organisé à Guingamp par Gwinzegal. À l'époque, rien n'était vraiment décidé (bien que les idées ne manquaient pas) et son intervention était intéressante en ce qu'elle témoignait vraiment du travail de réflexion qui à lieu en amont de la sortie d'un livre.
Le photographe voulait tout maitriser, de la conception graphique au choix du papier, et savait pertinemment ce qu'il souhaitait faire. 

Maintenant que j'ai ce livre entre les mains, je mesure les changements effectués ces derniers mois.


La Galerie In Camera, qui représente Stéphane Duroy avec l'Agence VU', propose une exposition autour de ce livre au 21, rue Las Cases dans le 7ème à Paris. 

L'expo dure jusque fin avril.



> se procurer le livre.


____________________


et ce soir, il y a aussi ça ! à ne pas oublier !

AALPHABET


Nicola Albertin vient de me faire parvenir sympathiquement une partie des titres qu'il édite et publie au sein de Aalphabet :

J'ai donc reçu Cc. et 334, deux fanzines noir et blanc expédiés dans une belle enveloppe gris métallisé. ça compte aussi l'emballage.  D'ailleurs, plus encore que l'emballage, je trouve toujours plus sympatique quand le colis est accompagné d'un mot manuscrit ou d'une attention pour le destinataire. Bien souvent les gens se contentent tristement d'envoyer le zine tel quel, sans même une ligne...

Là c'est justement le cas, alors même que Nicola m'a volontairement envoyé ce courrier... 



Cc. se présente comme un zine agrafé de 72 pages. C'est en fait une succession / compilation des travaux de Pierluigi Pintori, Anna Poggioli, Luca Baioni, Paolo Bazzana, Janet Fischietto/Lorenzo Paxia, Diego Soprana et la couverture est signée par Rossella Dimichina.
 



Le fanzine mêle dessins, photographies et collages. Je n'ai rien contre les revues qui mélangent les mediums, mais là, je ne trouve pas d'échos véritables entre les travaux, et la "communication" entre les séries ne passent pas très bien. 



La série de Nicola Albertin est incontestablement celle qui a ma préférence. C'est une suite de photos de cabanes prises dans les bois et de maisons abandonnées recouvertes par la végétation.



L'impression est en offset, ce qui ne saute pas aux yeux.




Le second fanzine, "334" est de Valeria Cherchi et compte 16 pages au format A5.



Le zine ressemble à une sorte de journal intime, avec des effets de maquettes comme ces ronds noirs en milieu de page. Individuellement, certaines images évoquent des choses plutôt agréables et poétiques mais l'ensemble me parait quand même un peu léger dans l'évocation et la narration.


Ces deux fanzines et d'autres éditions (dont des posters) sont disponibles sur le site d'Aalphabet. Ils ne coutent que 5 euros.



Ps: désolé pour la piètre qualité des photos mais il fait nuit en permanence où je vis et c'est difficile de prendre des photos avec le peu de lumière qui passe à travers les vitres... 

EXPOSITION DE LA REVUE "MARNES" | GALERIE SIX ELZEVIR | PARIS

Guillaume Grall et Benoit Santiard, du Bureau Neuf, vous invitent à l'exposition "Marnes, documents d'architectures. La construction d'une revue". Le vernissage a lieu demain soir jeudi, à la Galerie Six Elzévir à Paris.




Guillaume et Benoit enseignent tous les deux à l’École d'Architecture de Marne-la-Vallée et l'élaboration graphique de cette revue est un prolongement évident des enseignements qu'ils dispensent dans cette école.

L'exposition sera l'occasion de revenir sur le processus de fabrication de la revue, elle est "conçue comme une archive du projet. La scénographie consiste donc en l'exposition des feuilles d'impression de la revue et des différents objets-traces du processus de fabrication (cahiers reliés, cousus, traceurs, maquettes en blanc, etc.)" (entretien avec Guillaume par mail).
 

En mars 2011, paraît le premier numéro de Marnes, documents d’architecture, publication périodique produite par l’école d’architecture de la ville & des territoires, à partir de son équipe de recherche, l’Observatoire de la condition suburbaine (OCS), mise en pages par Benoît Santiard et Guillaume Grall, imprimée par Jouve, et publiée aux éditions de la Villette.

http://www.marnelavallee.archi.fr/

Marnes, documents d’architecture : la construction d’une revue est l’exposition du processus de fabrication de la revue : de la maquette en blanc jusqu’à l’objet final, en passant par les coulisses de sa conception. 



Détail intéressant, l'imprimeur sera aussi présent ce soir-là. Trop souvent absent ou déconsidéré dans ce genre de projets éditoriaux, l'imprimeur est pourtant l'acteur clé qui "finalise" et valide le projet par l'attention qu'il porte au travail d'impression et de façonnage.  

C'est à partir de demain à la Galerie Six Elzévir, jusqu'au 3 avril seulement !


Vernissage de l’exposition
jeudi 31 mars 2011
à partir de 18 h 00
à la galerie Six Elzévir (Paris)
en présence des auteurs, des éditeurs,
de l’imprimeur et des graphistes.

___________________________________________________________________________________


C'est également demain soir que se termine l'enchère organisée par Tony Papin au profit de la Croix Rouge japonaise:


Il s'agit d'un cahier comprenant 35 dessins originaux réalisés entre 2006 et 2010 dont :

- 2 dessins parus dans le n°19 de Scotch & Penicillin
- le dessin paru dans le livre BOOK édité par Lendroit
- la douzaine de dessins ayant servi au calendrier Les Fantômes
- les 5 pages publiées dans le Nouveau Journal de Judith et Marinette n°2 - spécial voyage.

Le cahier est au format 18 x 25 cm. L'acquéreur recevra également un tirage du calendrier Les Fantômes ainsi que le droit de choisir le thème d'un dessin qui sera exécuté spécialement pour lui dans une des dernières pages blanches du cahier. 

L'ensemble des recettes de la vente sera reversé à la Croix Rouge japonaise.



Mise à prix : 1 euro
fin des enchères : jeudi 31 mars 2011 à 22:00


INDISCRÉTIONS | EXPOSITION DE LA COLLECTION PERSONNELLE DE CHRISTIAN CAUJOLLE | GUINGAMP (22)


En ce moment, et jusqu'au 17 avril, il est possible de voir une partie de la collection personnelle de Christian Caujolle à Guingamp.

Nos amis du Studio Gwinzegal ont en effet invité le fondateur de l'Agence VU' à dévoiler une partie de son "intimité" photographique pour ce premier rendez-vous dans les nouveaux locaux de l'association.



Cette exposition présente les tirages originaux de André Kertèsz, récemment à l'honneur au Jeu de Paume,  Larry Fink, Michael Ackerman, Dieter Appelt, Richard Avedon, Alain Bizos, Graciela Iturbide, Robert Mapplethorpe, Duane Michals, Shoji Ueda, Josef Sudek, Antanas Sutkus, Malik Sidibé, Sader Tirafkan, Deborah Turbeville et encore beaucoup d'autres...

Certaines pièces sont très rares, tant par la qualité de leur reproduction que par leur niveau de conservation.

On a aussi plaisir à découvrir et à pouvoir approcher des images connues, qui ont pour certaines traversé de nombreuses vies, comme cette image de Sartre publiée en une de Libération le jour de sa mort :




La photo qui suit est extraite du livre de Stéphane Duroy, Distress, dont je parlerais demain si j'ai le temps de faire quelques photos. 



Le tirage est incroyable, et l'exposition vaut à mon avis le détour pour cette seule image...

Une petite salle de projection a été installée, et l'on peut écouter Christian Caujolle revenir sur son rapport à la photographie en général, un document plutôt rare dont l'entretien est très bien mené et rythmé.


Gwinzegal a publié un recueil des nécrologies écrites par Christian Caujolle lorsqu'il était journaliste à Libération. C'est un grand format, type tabloïd, sur du papier cyclus offset, et ça ne coûte que 4 euros.

PAUL HERBST

En "naviguant" sur ce site, je suis tombé sur le travail de Paul Herbst, en le redécouvrant.




Je m'étais procuré "My shit is gold" au moment de sa sortie et j'avais été vraiment déçu de cette petite édition que je trouvais passablement laide et incohérente.










Aujourd'hui, je suis moins sévère et bien que l'ensemble ne me séduise pas vraiment, je trouve ce projet intéressant tant dans sa forme que dans le contenu. Il donne à voir l'univers de Herbst, ce que je ne souhaitais pas intégrer il y a quelques mois, refusant une partie de son travail (notamment les photos colorisées).

De toute façon, le livre, tiré à seulement 250 exemplaires, est désormais épuisé.

NO SYSTEM | VINCA PETERSEN

En parcourant les notes et références qui ponctuent le livre de Ralf Marsault, je suis tombé sur "No system" de Vinca Petersen.

C'est un reportage, publié par Steidl en 1999, qui donne à voir le wagenburg d'East Side Gallery de cette époque :





Vinca Petersen, born in 1973 in South Korea, daughter of a British Foreign Office official and grand-daughter of Romany gypsies, left home at 16 and moved to a squat in London. There she met the friends, musicians, travellers, and party-goers who became her travelling family for the next 8 years. 


 Il est sold-out sur le site de l'éditeur mais devrait pouvoir se trouver assez facilement en occasion.

ACTUALITÉ D'ICI ET LÀ

J'ai été faire un tour dans une grande librairie de Paris tout à l'heure. C'est incroyable le nombre de bouquins de merde qui y trainent...

sélection non-exhaustive:


 Le "Zemmour" côtoie "Secrets d'Histoire" du célèbre historien S. Bern...


Les écrits révolutionnaires sont notés et jugés par les lecteurs du réseau...


et les plus grands généticiens dévoilent leurs dernières découvertes....